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8 mars 2015 7 08 /03 /mars /2015 16:23

Le 8 mars, Journée internationale des droits de femmes, c'est une bonne journée pour partager ce texte !

 

 

 

Il est des promesses qui, paraît-il, n'engagent que ceux qui les reçoivent

Des polémiques qui n'intéressent que ceux qui les déclenchent,

Mais aussi des sujets vraiment dignes d'être traités,

Qui nous font réfléchir, réagir, nous révolter, nous indigner

Et pour lesquels 10 mots c'est bien trop peu, 10 mots c'est bien trop peu.

 

Mais 10 mots vont me servir à vous conter une histoire,

Une histoire bien éloignée des contes de fées

 

Il était une fois un homme puissant, très très puissant.

Aux ambitions présidentielles et à la réputation sulfureuse

Un « homme à femmes », un « séducteur », un « libertin », un « trousseur de jupons »

 

Mais un jour, ou plutôt une nuit, il se retrouva aux prises avec, oh mon Dieu comment est-ce possible pour un homme de ce rang, des PROSTITUÉES !!!

C'était probablement par sérendipité, car sinon comment l'expliquer ?

 

À ce moment de l'histoire, c'est l'accusation de proxénétisme aggravé qui retient bien sûr l'attention, avec un traitement des faits largement minimisé par les différents wikis consultés : passer du « troussage de domestique » à New-York au « proxénétisme aggravé » à Lille, quoi de plus logique ?

 

Mais reprenons le fil de notre histoire

Et plantons maintenant le décor :

Un appartement aux dorures un peu kitschs,

Des jeunes femmes affriolantes, légères et court-vêtues, menées par des hommes costumés et cravatés,

Un homme, puissant, vieillissant et bedonnant, faisant son choix parmi la chair fraîche obligeamment exposée comme le stand de friandises d'une kermesse de quartier. Bravo !

 

 

Ne se départant pas de sa zénitude habituelle, il fait alors subir contre sa volonté à celle qu'il a pour la soirée ciblée, Jade, un « empalement qui déchire » comme elle dit, plus communément appelé sodomie.

Pas de conversation mondaine avant, pour quoi faire ? Et puis Jade sait bien qu'on ne parle pas la bouche pleine.

 

Mais attention, pas d'amalgame ni de jugement ici sur des pratiques sexuelles toutes admissibles et potentiellement plaisantes quand librement consenties, juste une mise au point sur le caractère forcé de ce qui est relaté.

 

« Boucherie, parties fines, bestialité », même si le mot n'est jamais prononcé puisqu'il s'agit ici de prostituées, c'est bien dans cette affaire de viol dont il est question.

Un viol qui ne dit jamais son nom.

 

Dans les contes de fées les femmes se donnent juste pour le plaisir, car coucher tous les soirs avec des inconnus velus et bedonnants ça doit être tellement stimulant !

Mais dans la réalité les femmes se prostituent pour subsister, et auraient sans doute mille fois préféré émigrer chez les inuits que de se retrouver aux prises avec cette bête immonde.

 

Répugnant, bestial et méprisant, jouant sans vergogne le naïf, et l'innocent, et protégé par un grigri commun à tous les puissants : l'argent, qui va lui permettre une fois de plus de s'en tirer.

 

 

Mais n'oubliez pas que quand on dit non c'est non, que l'on soit au lit ou non, que l'on ait commencé ou pas, quel que soit le contexte, conjugal, tarifé ou au hasard d'une soirée, à partir du moment où on dit non, en paroles ou par l'attitude, c'est non et c'est un viol.

 

Un viol.

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6 février 2015 5 06 /02 /février /2015 23:05

Nagui a été interloqué, Morandini n'a rien compris, Nathaniel a adoré, et moi je me suis bien amusée ! Voilà un bon résumé de cette journée, même si pour le coup je me suis bien plantée sur le jeu lui-même ;)

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22 octobre 2014 3 22 /10 /octobre /2014 14:13

Parce-que même si nous ne sommes pas des serial killers,

Il nous faut quand même du bruit, du sang, du sexe et de la fureur

Parce-que nous avons besoin de frissonner, d'avoir peur, de trembler, de deviner... qui est le tueur

Parce-que dans la vie il n'y a pas tant d'occasions d'échapper à la monotonie

Alors quoi de plus jouissif que la lecture de sévices infligés à des personnages que l'on transpose dans notre morne quotidien : notre famille, qu'on ne choisit pas je le rappelle, où mieux, notre environnement professionnel !

Là tout de suite j'ai plusieurs exemples qui me viennent en tête, le plus significatif étant probablement... mon ancien chef.

Ah... Nicolas... Ton prénom était prédestiné à te faire détester, et c'est un exercice jubilatoire que de t'imaginer aux prises avec les pires sévices infligés dans mes romans préférés.

Si tu étais un personnage de Mankell... tu te retrouverais confronté à tes démons intérieurs qui t'empêcheraient d'être heureux et ça, c'est trop jouissif !

Dans « L'homme qui n'aimait pas les femmes », tu serais bien sûr torturé par la délicieuse Lisbeth... et ça me fait bien plaisir !

Chez Mary Higgins Clark on t'enlèverait tes enfants, et tu te trouverais plongé dans d'atroces souffrances jusqu'à ce qu'on te les rende, et peut-être bien que je changerais la fin de ces romans trop prévisibles pour que l'on ne te les rende pas tes gamins !

Chez Pierre Lemaître tu aurais la gueule cassée d'un rescapé ce qui rendrait toute possibilité de bonheur... beaucoup plus compliquée !

Camilla Lackberg te rendrait prisonnier de n'importe quelle petite île de Suède, enfermé dans un phare loin de tout, dans le froid et dans la glace et tu regarderais les fantômes de ton passé te torturer...

Douglas Kennedy t'empêcherait, à jamais, de vivre ta vie comme tu l'entends.

Denis Lehane t'enfermerait dans un asile avec des fous, et tu serais le seul conscient de ce qui t'entoure, pour autant que ta personnalité narcissique de pervers manipulateur te permette d'envisager autre chose que ta propre toute, toute, toute petite personne.

Il y a tellement de possibilités, que je ne savais pas par où commencer, et que j'ignore comment terminer ! Et je n'ai même parlé des séries télé !

Car le bruit, le sang, le sexe et la fureur c'est ce qui me fait triper.

Pour toi, Nicolas, je deviendrais l'amie de Dexter, je lui tiendrais la main pendant qu'il procéderait lentement à ton équarrissage et, comme diraient les « Drôles de drames », "Trier et séparer permet d'passer une bonne journée ! »

On s'éloigne un peu du sujet mais je t'imagine bien aussi dans Game of Thrones, aux prises avec la bête immonde, l'admirant en train d'enfoncer violemment ses pouces dans tes orbites écarquillées...

Oui je sais je m'emporte et il vaut donc mieux maintenant, que je revienne au cœur du sujet et que je t'oublie car vraiment, Nicolas, tu ne me manques pas.

 

Reprenons-nous donc, et revenons à la notion de plaisir de lecture du roman policier.

Imaginez... vous êtes sur la plage car non, nous ne sommes pas à Reims un jeudi d'octobre pluvieux même si, je le sais trop bien, c'est presque synonyme...

Non, nous sommes au bord de la mer, nous entendons le bruit des vagues qui viennent caresser doucement le sable et là, nous sommes en train de lire un passage particulièrement délectable du roman que nous avons acheté, choisi rapidement, un peu au hasard, dans la boutique d'articles de plage à proximité.

Car comme d'habitude, nous n'avons pas prévu assez de romans pour l'été et comme d'habitude, le réapprovisionnement était urgent !

 

Voilà peut-être l'une des choses que je préfère dans les romans policiers : le contraste entre les horreurs dont on peut se délecter et la quiétude de notre existence et du monde qui nous entoure. Et quand le monde n'est pas calme, et que les horreurs de la réalité dépassent les pires fictions que l'on puisse imaginer, et bien on peut toujours se réfugier dans un bon roman policier.

 

Car les romans policiers sont les contes de fées des adultes, ils nous aident à exorciser nos peurs et nos terreurs, à déloger les monstres cachés sous les lits et à retenir le serial killer qui se cache en chacun d'entre nous... car sinon ce serait un beau bordel !

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24 août 2014 7 24 /08 /août /2014 18:10

Et vive Aubagne ! Une très chouette aventure familiale...

Première compétition nationale pour mon petit loulou de 8 ans et demi, pas peu fier d'avoir été dans l'équipe de Lyon, composée de slameurs confirmés...

Et encore une vidéo sur mon texte favori, avec un accompagnement musical à tuer... Vivement la prochaine fois !!!

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9 avril 2014 3 09 /04 /avril /2014 10:33

Pourquoi pas ??? Merci à Jeanne pour la vidéo !

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15 janvier 2014 3 15 /01 /janvier /2014 18:29

J'entends l'orage qui gronde et qui va s'abattre sur moi

Depuis un certain temps autour les signes s'accumulent

Comme les cumulus d'un ciel longtemps resté sans nuages... ou en tout cas, sans signe annonciateur d'un mauvais présage.

 

J'entends l'orage qui gronde et qui va s'abattre sur moi

Je perçois dans le ciel les éclairs transperçant les nuages

Comme s'il étaient déjà... sur moi, annonciateurs d'un mauvais présage à l'image de la foudre qui détruit tout sur son passage.

 

Mais le voilà pourtant qui s'approche à grands pas... à grands pas mais sans se presser, juste à grandes enjambées

Sans laisser percevoir qu'il va pourtant m'emporter

Détruisant tout sur son passage, me laissant inanimée.

 

J'entends l'orage qui gronde et qui va s'abattre sur moi

J'ai pourtant bien tout calfeutré, tout verrouillé, tout cadenassé

Fait en sorte que rien ne puisse m'atteindre, ou me blesser mais...

La foudre a pourtant décidé que c'était MAINTENANT, le bon moment

Pour transpercer le ciel, pour me donner des coups bas, je m'y étais déshabituée.

 

J'entends l'orage qui gronde et qui va s'abattre sur moi

Et je sens bien qu'il ne va pas me laisser le choix

Il est entré sans frapper, sans prévenir, sans me laisser le temps d'y songer il m'a laissée...

Transie, frissonnante, vulnérable, affaiblie?

 

J'entends l'orage qui gronde et qui va s'abattre sur moi

Il s'engouffre de toutes parts et ne me laisse aucun répit

Toutes les failles il s'y faufile, parvenant ainsi à contrer

Une capacité d'inertie pourtant bien ordonnée.

 

Tout était pourtant bien calfeutré, cadenassé, rangé

Mais je l'entends qui approche, l'orage qui va s'abattre sur moi

Et je ne peux plus lutter, c'est maintenant terminé.

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11 juillet 2013 4 11 /07 /juillet /2013 12:14

Dans son regard absent et son iris absinthe,

Tandis que Marilou s'amuse à faire des volutes de sèches au menthol,

Entre deux bulles de comic strip,

Tout en jouant avec le zip

De ses "levi's"

Je lis le vice et je pense à Carol Lewis.


Mais quelle audace, quel génie, quelle inspiration, quelle rébellion !

Qu'est-ce que je ne donnerai pas pour avoir une toute petite once, un millionième du talent de l'homme à la tête de chou !


Et lorsqu'en un songe absurde Marilou se résorbe

Que son coma l'absorbe en pratiques obscures


Mais moi aussi je pourrai m'assoir, me poser, et griffonner quelques mots qui donneraient la preuve irréfutable, absolue et absolument indéniable de mon génie, de mon absence de limites, de ma folie qui persiste, de mon incontestable supériorité intellectuelle et artistique !

J'imaginerai alors des désirs insensés,

Que je m'évertuerai à combler, avec une imagination débridée !

Car ne mésestimez surtout pas ma capacité à vous satisfaire

Mes doigts parfois malhabiles peuvent pourtant vous transporter en des contrées inexplorées...


Lorsque comme Eric Satie je composerai des gnossiennes, des gymnopédies, n'importe laquelle de ses gracieuses pièces pour piano, juste parce que j'adore la sonorité de ces mots et de ces petits morceaux, gnossienne, gymnopédie, comme une gymnastique des doigts et de l'esprit qui devrait vous laisser tous pantois...

Et en plus, ces gymnopédies sont accompagnées de didascalies qui sont en elles-mêmes des traits de génie :


Avec étonnement, Ne sortez pas, Dans une grande honte, Avec le petit doigt levé(même si pour jouer du piano... pas pratique...)


Mais qu'importe car dans mon monde imaginaire, je me nomme Gainsbourg, Satie, ou encore Dali

Rien ne me fait peur et je n'ai aucune limite

Puisque je passe mon temps à jouir... de la vie, à m'absorber... dans mon désir, à créer

Puisque rien de ce qui fait plaisir, choque ou émeut ne m'est étranger

Et rien, absolument rien, ne m'empêche alors d'esquisser d'un trait fulgurant une toile intitulée "Le grand masturbateur", transcendant ainsi mes fantasmes et mes peurs !


Et je m'autoproclamerai génie absolu en assénant à l'envie cette évidence : La différence entre les surréalistes et moi, c'est que je suis surréaliste.

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16 janvier 2013 3 16 /01 /janvier /2013 09:59

Les femmes qui lisent sont... dangereuses

Elles regardent le monde au travers de leurs lectures

Et s'imaginent que tout n'est que littérature

 

Les femmes qui lisent sont... dangereuses

Surtout quand elles lisent des romans

Qui leur laissent espérer... ou craindre... que tout peut toujours arriver

 

Les femmes qui lisent sont... dangereuses

Car comme Emma Bovary

Elles risquent à tout moment de basculer dans la vraie vie

 

Les femmes qui lisent sont... dangereuses

Elles contemplent leur environnement d'un air impatient

Espérant l'arrivée d'un hypothétique prince charmant

 

Les femmes qui lisent sont... dangereuses

Elles contemplent leur environnement d'un air émoustillant

Craignant pourtant l'arrivée d'un hypothétique prince charmant

 

Les femmes qui lisent sont... dangereuses

Surtout quand elles tournent les pages avec sensualité

Se laissant bercer par le bruissement du papier

Et l'infini des possibilités

 

Les femmes qui lisent sont dangereuses

Elles ne peuvent pas se contenter d'un orgasme de temps en temps

Car elles voudraient que leur vie

Soit aussi passionnée qu'un roman...

 

Les femmes qui lisent sont... dangereuses

Elles ont pourtant le meilleur amant qu'on puisse imaginer

Un concentré d'idées à leur seule satisfaction dédié

 

Les femmes qui lisent sont dangereuses

Elles ont aussi le meilleur ami qu'on puisse espérer

Toujours prêt pour leur plaisir à s'effeuiller en exclusivité

 

Les femmes qui lisent sont... dangereuses

Car lire, réfléchir, rêver, fantasmer peut éventuellement leur donner des idées

Qui pourraient laisser leur entourage un peu interloqué!

 

Les femmes qui lisent sont dangereuses

Elles ont plus de questions à poser que de réponses à donner

Elles ne sont jamais décidées à simplement laisser aller...

 

Les femmes qui lisent sont dangereuses

Car jamais elles ne se laissent emprisonner par une réalité

Qui voudrait parfois les voir juste s'écraser!

 

Les femmes qui lisent sont dangereuses

Car elles ont le pouvoir d'échapper à leur vie

Quand celle-ci les laisse, d'impatience, transies...

 

Les femmes qui lisent sont dangereuses

Surtout quand elles réfléchissent, contestent et protestent

Et restent là à discuter et à toujours vouloir le dernier mot donner

 

Les femmes qui lisent sont dangereuses

Car toujours elles continuent encore et encore et encore à vivre, à rêver, à espérer

Sans jamais s'aliéner

 

Les femmes qui lisent sont dangereuses

Mais il y a encore pire que les femmes qui lisent:

Les femmes qui disent, qui écrivent, qui s'expriment, qui poétisent, qui verbalisent... et qui slament!

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19 décembre 2012 3 19 /12 /décembre /2012 10:38

Monsieur le Président, je vous fais une (en chantant)... Non c'est pas ça en fait

Cher Président, comme vous le savez, nous autres enseignantes et enseignants avons voté massivement pour vous.

En effet, vous avez donné dans votre programme la priorité à la jeunesse !

Quelle belle idée, à laquelle nous ne pouvons qu'adhérer...

Vous avez donc estimé nécessaire d'initier un débat sur la refondation de l'école.

Quelle belle idée, même si les principaux intéressés ne sont évidemment pas vraiment consultés...

Ça me rappelle un texte que j'ai rédigé il y a quelques années, quand j'étais encore jeune et révoltée, et qui commençait comme ceci :

" Et tous ces incapables accrochés à leur fauteuil

N'ayant de réformateurs que le nom

Et dont le but l'objectif l'ultime décision

Est de supprimer des postes dans l'Éducation

À laquelle on demande sans que cela choque

De résoudre de la société tous les maux

D'élever les parents, d'éduquer les enfants

Il est certain que le mammouth a bon dos "

 

Bref, revenons à nos mammouths... euh à nos moutons... euh à notre débat sur la refondation de l'école.

Avec mon expérience et ma maturité,

Je sais maintenant qu'un sujet essentiel n'a pas été évoqué :

La souffrance des femmes enseignantes obligées de s'occuper de leurs enfants pendant leurs trop longues vacances scolaires!

Alors oui ! Monsieur le Président, nous sommes pour la réduction des vacances scolaires et, en général, la refonte des rythmes scolaires!

Car oui! Monsieur le Président, deux mois d'été c'est trop long, quand on doit gérer toute la journée des petits monstres surexcités qui ne pensent qu'à s'amuser...

Priez pour nous, pauvres mères de famille accessoirement enseignantes, qui n'avons pas d'excuses pour nous débarrasser discrètement de notre progéniture!

Car s'il n'y avait que les vacances d'été, mais non, il y a aussi les longs après-midis du mercredi et toutes les 6 semaines les vacances dites " petites " pendant lesquelles il nous faut, également, les occuper !

" Ah bon, tu inscris ton fils au centre de loisirs même quand tu ne travailles pas ??? "

Et bien oui, car nous avons aussi le droit d'avoir des conversations et des activités d'adultes, bordel!

 

Alors Monsieur le Président, je vous le demande solennellement, le changement c'est pour quand ???

Ah oui mais non en fait je retire tout ce que j'ai dis, le changement ça ce peut pas être maintenant car si vous essayez de résoudre la souffrance des mères de famille enseignantes en réduisant les vacances scolaires et bien elles devront s'occuper plus longuement d'enfants élevés par les autres et ça non, en fait, CE N'EST PAS POSSIBLE !!!!

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18 novembre 2012 7 18 /11 /novembre /2012 19:08

Chez ma Tatie il y avait

Une collection de coquillages en Bretagne récoltés

Au fur et à mesure des années, des vacances d'été

En famille, auxquelles j'étais invitée depuis tout bébé.

 

Chez ma Tatie il y avait

Une collection de coquillages que je m'amusais à écouter

Afin de vérifier si mon Tonton disait vrai

Lorsqu'il affirmait sans laisser aucun doute subsister

Qu'en collant son oreille dans le creux de la coquille

On pouvait entendre les vagues, et le vent de la plage

 

Chez ma Tatie il y avait

Une collection de coquillages que j'avais décidé de compter

Afin de laisser glisser les heures interminables des déjeuners

Pendant lesquels les adultes discutaient... de problèmes d'adultes

 

Chez ma Tatie il y avait

Une collection de coquillages que je voulais absolument trier,

Classer, par ordre de taille, par forme, par odeur,

Mais surtout par musicalité car le bruit des vagues en réalité je l'entendais.

 

Chez ma Tatie il y avait

Une collection de coquillages dans une vitrine exposée,

Éclairée par une douce lumière légèrement tamisée

Qui me permettait de rêver aux prochaines vacances d'été.

 

Dans ma cuisine il y maintenant

L'un des coquillages de cette collection tant contemplée

Car bien qu'on me l'ai proposé, je n'ai pas osé tout emporté

J'ai préféré me contenter du plus gros, du plus beau, du plus adoré

 

Dans ma cuisine il y a maintenant

Le souvenir de ces vacances d'été

De ces longues heures passées à récolter

Des souvenirs de mon enfance, chez ma Tatie adorée.

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