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29 octobre 2012 1 29 /10 /octobre /2012 16:32

Interview pour LesAteliersSlam.com

 

Pour toutes ces raisons!

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9 octobre 2012 2 09 /10 /octobre /2012 23:30

J'étais verte de rage quand je t'ai aperçu, au loin,

Rouge comme une tomate, honteux de ta bévue

Tu étais pourtant au fait de la situation,

Fait comme un rat, je t'avais reconnu.

 

Tu étais pourtant au fait de la situation!

Conscient de ne pas être blanc comme neige

Impatient de te sortir de ce drôle de piège

Dans lequel tu t'étais engouffré, pourtant, tête baissée.

 

Mais qu'est-ce que tu imaginais en m'humiliant ainsi,

Que notre vie continuerait ainsi, que j'admettrais ton mépris

Des règles les plus élémentaires que j'avais précisément instaurées,

Que j'accepterais que tu ne m'écoutes plus et que tu n'en fasses qu'à ta tête,

Qui n'est pas toujours bien faite...

 

Croyais-tu vraiment que me parer d'un arc-en-ciel de couleur en forme de collier

Suffirait à te faire pardonner?

C'est bien mal me connaître, inutile d'essayer par des moyens biaisés de m'attendrir car...

Je ne suis pas de celles que l'on peut acheter.

 

Tu as beau m'observer, me scruter de ton regard métallique,

C'est décidé, tu ne me feras pas fondre, je n'accepterai pas de devenir transparente à tes yeux.

Et tu peux toujours continuer à passer ta main dans tes cheveux que tu sais noirs comme l'ébène et aussi soyeux que...

Peu importe! Je ne me laisserai pas attendrir,

Tu as tout gâché par ton comportement déplacé.

 

Ce n'était pourtant pas bien compliqué ce que je t'avais demandé,

Quelques ingrédients à mélanger, une harmonie de couleurs à préserver,

Franchement préparer un dîner, pas de quoi en faire un fromage!

Alors un apéritif dînatoire, ce n'est même pas la peine d'en parler.

 

Mais tu as réussi à commettre l'infamie,

Des quiches sans œufs, tu nous as servies

Et de ce fait, à jamais, tu supporteras mon mépris.

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19 septembre 2012 3 19 /09 /septembre /2012 12:15

Il est des mots qu'on ne peut prononcer

Il est des maux qu'on ne peut soigner

Il est des maux impossibles à diagnostiquer

Pour lesquels aucun remède n'a été trouvé

 

Il y a les mots qui blessent, et les mots qui pressent

Les maux qui guérissent, et les maux qui faiblissent

Il y a les mots que je te dis, et ceux auxquels je pense

Il est des mots qui restent suspendus

Attendant d'être à ton oreille murmurés

 

Il est des maux profonds

Des maux psy

Des maux qui

Sont restés bien des années enfermés

 

Il y a les mots de tous les jours

Et ceux qui riment avec toujours

Il y a des mots qui prononcés

Font voir toute une vie défiler

 

Il est des mots dits

Des mots écrits

Des mots qui

Ont besoin d'être sortis

 

Il est des maux dont tu ne soupconnes même pas l'existence

 

Il y a les mots d'amour

Et les mots d'habitude

Les mots d'infortune et d'incertitude

Il y a les mots du jour et les maux de la nuit


 

Il y a les mots d'amis

Mais aussi les maudits

Les moqueries

De ceux dont tu restes incompris

 

Il est des mots passants

Que l'on prononce sans y penser

Il est des mots blessants

Que l’on prononce sans se presser

Que l'on n'est pas prêts d'oublier

Il est des mots méprisants

Qu'on aimerait n'avoir jamais écouté

Il est des mots doux

Qu'on souhaiterait à jamais dans son cœur garder

 

Il y a les mots murmurés les mots chuchotés les mots sussurés

Les mots emportés par les années qui passent

Et qui trépassent dans des draps froissés

 

Les mots sont une arme implacable, et parfois imparable

Dont l'action est instantanée

Ils peuvent causer des maux difficiles à soigner

Car certains mots peuvent être piégés

Entourés par des barbelés qui transpercent les sentiments

Sous des sourires qui nous laissent tremblants,

Attendant désespérément la fin des faux semblants.

 

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9 juillet 2012 1 09 /07 /juillet /2012 17:49

Les pieds dans l’eau, la tête dans les nuages

Le vent qui vient m’emporte au loin

Dans les profondeurs des eaux je fonds

Je fonds comme une glace… en attendant que ça passe

 

Les pieds gelés, la tête cognée

Par le soleil qui fait miroiter

Au loin dans la rivière les entrailles de la terre

Tenue par la matière et constamment entière

 

Entièrement vouée au règne du liquide

Les pieds dans l’eau la tête dans les nuages

Le mouvement du vent me fait pourtant virevolter

Telle une girouette je me laisse apprivoiser

 

Par mes pieds qui décident soudain de s’évader

De rejoindre les pierres au fond de la rivière

De s’ensabler pour mieux sentir la somme des possibles

Et se laisser doucement ensevelir par les serments

 

Mais je sens soudain le frémissement du vent

Et je me laisse happer par l’infini des possibilités

Qui m’entraînent vers…

D’autres odeurs, d’autres saveurs, d’autres ardeurs

 

Et le goût des lendemains brusquement me revient

Et me laisse avide d’horizons limpides

De futurs imaginés et d’ailleurs improvisés

Les pieds dans l’eau, la tête dans les nuages.

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11 avril 2012 3 11 /04 /avril /2012 00:01

Souvenez-vous du 21 avril 2002...

Parce-que je m'en souviens comme si c'etait hier

Je m'en souviens comme de la chute des tours jumelles

Même si je suis d'accord on ne peux pas comparer

Mais je m'en souviens pourtant comme d'une fatalité

De cette année où j'étais encore jeune et insouciante

Sans conscience de ce qui pourrait arriver

Parce-que non, honnêtement, je n'y croyais pas...

Malgré le cataclysme de la chute des tours

Je ne pensais vraiment pas que ça pouvait arriver

Et que la peur engendrerait la haine engendrée par la peur et la terreur de l'insécurité

 

Souvenez-vous du 21 avril 2002

Parce-que je m'en souviens comme si c'était hier

Je m'en souviens comme d'une fatalité

Comme si le ciel m'était soudain tombé sur la tête

À l'image des tours et des boeings écrasés

Alors oui la comparaison est sans doute exagérée

Mais elle est exactement ce qui me vient en tête

Lorsque je repense au 21 avril 2002

Et au cataclysme qui m'est tombé sur la tête

Et quand je regarde le JT qui titre

32% d'indécis, c'est le plus grand parti!

 

Souvenez-vous du 21 avril 2002

Et permettez-moi d'être inquiète

Pour mon fils, pour mon métier, pour les enfants que je dois éduquer

Alors même si vous n'aimez pas l'autre pays du fromage,

Si Bayrou vous donne des pous, si Eva n'est pas vraiment Joly,

Si vous ne connaissez pas Philippe Poutou

Si Nathalie Arthaud est toujours mal fagotée, si le chemin de Cheminade vous paraît hasardeux

Si vous n'adhérez pas aux propositions de Mélenchon

Surtout surtout ne vous engagez pas dans la Marine

Et n'ayez pas pitié des gens de petite taille

Car souvenez-vous, souvenez-vous et retenez bien

 

Que certains vendent du rêve et d'autres de la haine

Certains vendent du rêve et d'autres de la haine

Alors le 22 avril et le 6 mai ne vous abstenez pas et n'oubliez pas d'y aller

Même s’il fait beau, même si vous avez juste envie d’aller vous promener

Votez, votez, votez.

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8 mars 2012 4 08 /03 /mars /2012 10:45

Parce qu’après tout, nous le valons toutes bien, voici quelques idées pour rester la plus belle, la meilleure, et la plus intelligente… en toutes circonstances !

 

Soyez toujours de bonne humeur, sinon on va vous dire que vous avez encore vos règles ou que, DECIDEMENT les hormones ça travaille sans cesse ces foutues bonnes femmes qui ont DECIDEMENT leurs faiblesses…


Restez séduisante en toutes occasions, le matin USEZ et ABUSEZ de votre crème anti-rides jour

Le soir ne vous laissez pas aller, et tartinez-vous de crème anti-rides nuit, de gel anti-cellulite même si maintenant avec les rouleaux pétrisseurs ça fait mal (les dames sauront de quoi je parle…)


MASSEZ-vous, PETRISSEZ-vous, ROULEZ-vous dans la boue

Pour avoir la PEAU lisse, pour avoir la PEAU douce, pour avoir la POTION magique qui donne l’illusion que le temps n’a pas d’emprise sur vous


SURTOUT laissez toujours planer le doute sur votre âge, quelle que soit la longévité de la relation que vous entretenez


Portez des talons, au risque de vous tordre les chevilles, c’est à ce prix que vous aurez des jambes fines et une taille élancée


Séduisez votre entourage mais PAS TROP sinon vous risqueriez de vous faire taxer d’inconstance… voire d’infidélité !


Dépensez une fortune en sous-vêtements et TANT PIS si vous devenez l’ennemie de votre banquier


Évidemment, faites un enfant, un bébé, une petite chose à adorer sinon vous ne serez jamais considérée par la société comme une vraie femme, mais plutôt comme une pimbêche égoïste qui ne pense qu’à ELLE et à SON plaisir…


Et puis pour faire bonne mesure engendrez-en un deuxième, parce-que quand même un enfant unique c’est un peu triste et puis le pauvre petit il va s’ennuyer… Et TANT PIS si vous y laissez votre santé et votre personnalité, vous aurez ACCOMPLI vos devoirs envers la société !


Trouvez un bon boulot, qui vous plaise et vous permette de gagner suffisamment d’argent pour être indépendante, mais PAS TROP pour ne SURTOUT PAS supplanter votre compagnon, qui du coup se sentirait blessé dans sa virilité… un équilibre précaire à trouver !


Ayez des responsabilités, mais PAS TROP NON PLUS, pour ne SURTOUT PAS bouleverser l’équilibre d’une relation où vous incombent 80% des tâches ménagères…


Soyez toujours pimpante, maquillée et habillée comme au premier jour et c’est A CE PRIX que vous conserverez auprès de votre compagnon votre pouvoir de séduction…

 

Comment ??? Lui il a un ventre de buveur de bières et traîne les mêmes pulls depuis plus de 10 ans ???

Tant pis pour vous, vous n’aviez qu’à être un homme, et vous auriez eu 364 jours pour ne penser… qu’à votre pomme !

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6 mars 2012 2 06 /03 /mars /2012 11:25

Une petite vidéo avec un montage chouette ? C'est ici !

 

Et merci Marie-Andrée!

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2 mars 2012 5 02 /03 /mars /2012 11:41

Et tous ces incapables accrochés à leur fauteuil

N'ayant de réformateurs que le nom

Et dont le but l'objectif l'ultime décision

Est de supprimer des postes dans l'Éducation

À laquelle on demande sans que cela choque

De résoudre de la société tous les maux

D'élever les parents, d'éduquer les enfants

Il est certain que le mammouth a bon dos

Mais tous ces fonctionnaires ces cerbères ces scribes

Ces obsédés du papier, ces dingues du manque d'idée

Savent-ils que derrière les chiffres et les statistiques

Se cachent des enfants dont on joue l'avenir?

 

Un avenir qui commence à deux ans sur les bancs

D'une école maternelle clouée au pilori

Mais dont certains petits sont doublement punis

Quand on leur demande de rester plus tard

Pour pouvoir soi-disant compenser leur retard

Un avenir qui se poursuit au collège

Où un socle commun pas très ambitieux

Permettra de former de bons petits ouvriers

Et qui se termine parfois au lycée

Dit « professionnel », où en trois ans maintenant

Des gamins décrochés deviennent tout à fait décrocheurs

Mais qu'importe, le mammouth est dégraissé

Et la réforme du lycée maintenant nous laisse navrés...

 

Mais venez donc exercez le plus beau métier du monde

Cinq années après le bac, accrochez-vous à la fac

Pour avoir le droit de vous retrouver

Dans une banlieue paumée, ou dans une zone rurale désertée

Sans remboursements de frais de déplacements

Mais qu'importe, nous avons un salaire mirobolant!

Permettant de supporter toutes les conditions, toutes les affectations,

Toutes les humiliations

À la cause nous sommes dévoués,

Décidés à supporter sans broncher l'autorité.

 

Mais attention, à trop vouloir en rajouter

Bientôt il n'y aura plus d'enseignants qualifiés

Et les premiers qui en pâtiront seront... nos rejetons.

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22 février 2012 3 22 /02 /février /2012 15:47

Alors que j’avançais dans un brouillard

Qui laissait seulement percevoir la lumière de mes phares

J’ai soudainement aperçu comme en contre-plongée

La silhouette d’un objet étrange, non identifié.

 

Évidemment vous allez m’assurer que j’ai rêvé,

Que je me suis fait un film, mais si, je vous l’assure, tout cela est vraiment arrivé !

Posons ensemble le décor : un champ, la nuit, un loup qui hurle à la lune : …Non je ne vais pas faire le loup

Et moi complètement perdue car n’étant pas, une fois de plus, parvenue à démarrer mon GPS.

 

Donc je suis dans ma voiture, essayant désespérément de tenter un exercice

Pour lequel le sexe féminin présente incontestablement des limites que pour une fois je ne peux nier : me repérer dans l’espace : d’où viens-je ? Où vais-je ? Dans quel état j’erre ?

Un flask-back me ramène au moment où je m’apprêtais à partir à cette soirée

Située sous une latitude complètement paumée : la campagne

Mais quelle idée aussi d’aller s’y enterrer alors que chacun sait qu’hors de la ville, point de salut… ni de transports en commun !

 

Et je me revois, comme au ralenti, oublier d’emporter l’itinéraire

Que j’avais pourtant soigneusement préparé, connaissant mes limites.

Un instant je m’imagine en contre-plongée sous le regard d’un lapin, ou d’une souris, ou de n’importe quel animal vivant dans les champs

Me contemplant avec perplexité avant de décider que non, décidément, je ne suis pas Alice et je ne vaux pas la peine d’être emportée par un chapelier fou à lier, paraissant déjà bien assez limitée…

 

Étrangement un enchaînement d’idées non prévisible ni préparé

Me fait repenser à l’une de mes histoires pour enfants préférée

Dans laquelle un cochon, convoitant au fonds d’un puits un gros fromage

Tombe dans le puits et se rend alors compte que le fromage n’était, en réalité

Que le reflet de la lune…

 

Je reprends alors mes esprits parce-que là, c’est vraiment n’importe quoi

Et je me re-concentre, effectuant un travelling avant visant à identifier l’objet du début de cette histoire complètement absurde

Espérant ainsi effectuer un flash-forward me ramenant dans mon canapé

Avant mon départ précipité.

 

Ouf, cet objet non volant maintenant identifié s’est avéré être, en réalité

Le sommet de la silhouette d’une grue, perdue dans le brouillard

Mais qui m’a tout de même permis de rejoindre la ville, la civilisation, et la signalisation…

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17 février 2012 5 17 /02 /février /2012 22:30

Dis-moi dix mots qui te racontent…

 

Âme, autrement, caractère, chez, confier, histoire, naturel, penchant, songe, transports

 

 

À toi mon âme qui ne songe plus qu’à son amant

Tu le sais bien pourtant que cet amant te ment

Et de ses mensonges, dans tes songes tu prends conscience

Sans pour autant savoir comment assumer cette prescience

 

À toi mon âme qui ne songe plus qu’à son amant

Tu le sais bien pourtant que cet amant te ment

Il te ment c’est évident mais tu restes compromise,

Imprécise, dans tes prises de décisions circoncises

 

Tu ne te résous pas à mettre fin à tes tourments

Juste entre deux rives, mon âme, tu oscilles

Tu ne sais plus où aller tu voudrais pouvoir te confier

Mais ton caractère indécis t’interdit de te décider

 

À toi mon âme qui ne sais plus comment faire autrement

Que d’assouvir les transports de son corps impatient

Tu le sais bien pourtant que cet amant te ment

Et que les contes qu’il te raconte ne sont que des histoires d’enfants

 

Chez toi tu repenses à tout ce qui ne va pas

À ton incapacité à te lier, à tes hésitations perpétuelles dans tes choix

Et quand tu parviens à distinguer dans ses discours ampoulés

Le naturel de l’artificiel, alors tu sais qu’il faut te libérer

 

Te libérer de cet amant mon âme car tu sais qu’il te ment

Et que pour avancer, juste à toi tu dois penser

Car vraiment, ses penchants assouvir, tu n’es pas obligée !

Toi aussi tu as le droit d’être désirée et respectée

 

Alors délivre-toi mon âme de cet amant toxique

Approprie-toi ta vie, redeviens prosaïque

Engage-toi, construis-toi, cesse d’être aux abois !

Ne te perds pas en lui, ne te résigne pas, va t’en.

 

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